le costard se taille…

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Longtemps symbole de réussite, le costume pour les hommes possède un historique fabuleux.

Un très bel article d’Emilie Coutant sur le sujet, nous retrace l’évolution de l’utilisation de ce costume. Tour à tour utilisé comme habillement sportif par les classes aisées, il fait son entrée dans le monde du travail tout au long du XXème siècle avec sa formule veste + pantalon. Tout d’abord utilisé pour standardiser la tenue de travail, il se transforme peu à peu pour être associé à une représentation sociale (réussite professionnelle, jeune cadre dynamique). En dehors du travail, il véhicule également l’image de l’homme élégant et viril, notamment au cinéma en la personne de James Bond.

Emilie Coutant nous retrace ses multiples transformations et nous indique qu’il est un élément intemporel.

Le port du costume est également lié à la notion de dress code (code vestimentaire) encore très présente dans nos sociétés, où la manière dont nous nous habillons reflète une image. Mais cette image peut définir également un statut et une position hiérarchique.

Or depuis quelques temps souffle un vent de rébellion, de questionnement, de mise en cause de ce symbole professionnel.

Dans les années 90, arrivée de la bulle internet, le concept de casual wear (friday wear pour les français) pointe son nez en opposition à la règle du port du costume. Certains salariés (et entreprises libérées) permettent à leur salarié de venir en tenue plus décontractée (notamment dans la Silicon Valley). Oui mais attention, pas n’importe quelle tenue et pas dans n’importe quelle entreprise. En France, le concept n’a pas forcément rencontré un franc succès, reléguer aux oubliettes quelques années plus tard. Ce concept n’était pas forcément en lien avec les aspirations des salariés (nous étions plus sur un geste permissif), on peut se poser la question de la force des stéréotypes liés au vestimentaire.

Effectivement on ne devrait faire attention qu’à nos compétences, or on s’aperçoit que l’émetteur est tout aussi important et l’émetteur c’est vous.

Les stéréotypes ont la vie dure et impactent les messages que vous êtes susceptibles de vouloir faire passer donc même si nous ne sommes pas des fashion victims il nous faut à minima prendre soin de l’image que nous renvoyons.

Parfait, me direz-vous, mais comment puis-je trouver l’image qui convient ? Le métier, l’âge, notre auditoire, notre environnement de travail sont autant de facteurs qui influent sur le choix que nous allons pouvoir (devoir) faire.

Vous avez à disposition plusieurs sites web qui peuvent vous conseiller dans cette démarche. Vous avez également la possibilité de faire appel à un coach d’image (si besoin je peux vous fournir quelques adresses 😉

Et vous qu’en pensez-vous ? Quelle est votre avis sur la question de l’habillement au travail ? à vos cravates, pardon à vos claviers !

La nature fractale de l’entreprise

De retour des conférences « Chaos, mode d’emploi » et « une nouvelle technologie managériale: l’holacratie » co animées par Bruno Marion et Bernard Marie Chiquet, je relis mes notes.

Fractal, fractal, mais n’ai je pas déjà entendu ce terme ? Mais oui bien sûr !! dans l’excellent essai de Dominique Turcq et Daniel Charles « la nature fractale de l’entreprise 2.0 et autres paradigmes ».

L’entreprise y est comparée à une société bouteille qui se transforme par la force (du chaos) en entreprise fractale. Tiens chaos ? et oui également expliquée dans cet essai et qui rejoint la présentation de Bruno Marion, la notion de théorie du chaos ! La boucle est bouclée ?

Bref si mon article vous a mis chaos sachez que vous pouvez vous procurer cet essai ici et le livre de Bruno Marion ici

une entreprise ouverte à la créativité de ses salariés !

Innovation, innovation… l’objet de 80 pages dans le dernier enjeux les Echos, sujet des oraux de sortie de l’EM Grenoble 2014, et indéniablement un enjeu pour nos entreprises. La question est: comment concilier innovation et bien être au travail ? L’innovation peut elle contribuer à notre épanouissement professionnel ?

Lorsque que nous creusons ces deux problématiques, les liens convergent très souvent vers le concept d’open innovation.

1. L’open innovation, en quoi cela consiste ?

Le concept d’Open Innovation est né des travaux d’Henry Chesbrough réalisés en 2003 et dont il donne la définition suivante:

L’open innovation est un paradigme qui part du principe que les entreprises peuvent et doivent utiliser aussi bien des idées externes que des idées internes et des chemins vers les marchés internes et externes dans l’objectif de progresser technologiquement. L’innovation ouverte rassemble les idées internes et externes présentes au sein d’architectures ou systèmes dont les besoins sont définis par des business models.

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Or pour bénéficier de la quintessence créative des personnes qui constituent notre entreprise, la notion de bien-être semble indispensable. Quelle composante du bien être cela implique t’il ?

1. confiance: toute idée est bonne à écouter, qui mieux que les salariés sont en capacité de simplifier leur environnement de travail étant confrontés au quotidien à des dysfonctionnements, lenteurs, gaspillage ?

2. autonomie: la créativité implique le libre arbitre, la liberté d’exprimer une idée. Dans le mesure où il n’y a pas de programmation d’idées, nous devons être en capacité d’utiliser notre temps à la création, au développement d’idée à l’instant où celle ci émerge.

3. sens: en quoi la participation des salariés est elle indispensable à la création de valeur dans l’entreprise ? Il est important d’accompagner et de valoriser les démarches innovantes, d’expliquer en quoi elles impactent l’environnement de l’entreprise et en quoi les salariés sont des acteurs indispensables.

4. reconnaissance: combien d’entreprise mettent en place des « boîtes à idées » dont les idées sont traitées faute de process clair, quelques années plus tard ? Ce qui génère de la part des salariés frustration et désengagement. Une idée doit être analysée immédiatement, en tout cas à minima donner un feedback sur la prise en compte du dépôt de l’idée  et du délai de traitement (qui doit rester raisonnable si l’on veut une dynamique en terme de créativité).

Votre regard sur le développement de l’innovation par les salariés m’intéresse, avez-vous des exemples à nous proposer ?

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la royauté en entreprise ;-)

lors d’une présentation d’organisation d’entreprise, une expression a éveillé ma curiosité: les fonctions régaliennes !

Quel concept se cache derrière cet adjectif ?

Direction Wikipedia:

 » Régalien (du latin regalis, royal1) définit ce qui est attaché à la souveraineté (peuple, roi, selon les régimes politiques).

Dans Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, Adam Smith constate que les souverains abusent de leurs pouvoirs en voulant partir en guerre trop souvent, posant des problèmes de dettes souveraines trop élevées.

Adam Smith veut réduire les pouvoirs régaliens à :

  • protéger la société contre toute violence intérieure ou extérieure ;
  • protéger tous les membres de la société contre l’injustice ou l’oppression causée par un autre membre, ou bien établir une administration exacte de la justice ;
  • fournir des infrastructures et des institutions publiques, qui sont bénéfiques à la société, mais qu’un entrepreneur privé ne peut pas financer lui-même profitablement »

En quoi le terme régalien peut il être associé au monde de l’entreprise ? A vos claviers !!

aspirations, inspirations et déceptions…

La rentrée propice à de nouveaux projets conduits par une énergie débordante s’annonce compliquée 😉 Enthousiaste à l’idée de suivre les rdv du numérique managers d’ Entreprise & Personnel, j’ai appris ce lundi de rentrée que faute de participants ceux-ci n’auraient pas lieu.

Très bon sujet pour mon blog: où sont les pionniers des nouvelles technologies managériales ?? Comment un thème aussi porteur ne peut il pas attirer plus de deux personnes en France ??

Rappel du contenu rdv du numérique « managers » : Benchmark des meilleures pratiques + veille (témoins issus de l’univers digital, précurseurs, experts, etc.) + co-élaboration de scénarios d’évolution + réalisation d’une synthèse diffusée uniquement au sein des entreprises participantes

Quelle ne fut pas ma déception ! je trouvais l’expérience très intéressante, un incubateur d’idée sur la thématique de l’impact du Digital sur nos modes d’organisation et peut être un élargissement vers quelle sera l’entreprise de demain (ouvrant des perspectives sur les nouvelles technologies managériales).

Chaque jour nous avons l’exemple d’entreprises ayant pris le virage de l’entreprise libérée, de l’holacratie, de l’innovation managériale en général.

Un très bon article dernièrement trouvé sur l’expérience de la Biscuiterie Poult témoigne de l’intérêt porté sur le sujet par des entreprises référentes sur leur secteur d’activité.

Quoi qu’il en soit vivement la prochaine conférence d’IGI Partners sur le thème « Du chaos à l’émergence, mode d’emploi destiné aux entreprises » le 15 septembre !!

Votre retour m’intéresse 😉

sortir du cadre

Je m’interrogeais il y’a quelques temps sur la pertinence du statut de cadre: autonome, exécutif, intermédiaire…

Force est de constater qu’il n’y aucune réelle définition concernant ce statut et qu’il est une particularité française.

Saint Grall hier (whoua chouette je suis devenue cadre, c’est génial !!), fourre-tout aujourd’hui, le cadre a t’il encore sa place dans une organisation 3.0 ?

On se posait déjà la question en1992 dans l’excellent article d’Anne Kocinski, à priori aujourd’hui les chiffres parlent d’eux même:

– 20 % des salariés du privé
– et… plus rien, aucune statistique disponible à jour sur ce statut particulier

Qu’encadrent les cadres ? des projets, des hommes ? un statut social ?

Dans une entreprise où l’open innovation et l’intelligence collective sont recherchées, quelle est la pertinence du cadre ? Le terme lui même semble limitatif, dans un monde où tout est impermanence.

Qu’en pensez-vous ?

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